Alors que la transition énergétique devient une priorité mondiale, l’énergie solaire s'impose comme l'une des solutions les plus prometteuses. En 2025, une tendance se confirme : l'engouement croissant pour l'installation de centrales photovoltaïques sur des terrains jusqu’ici inexploités. Qu’il s’agisse de friches industrielles, de terrains agricoles délaissés ou d'espaces non constructibles, ces zones deviennent des cibles privilégiées pour les porteurs de projets solaires. Une "ruée" énergétique est-elle en train de se dessiner sur ces terres oubliées ? Décryptage d’un phénomène aux multiples facettes.
1. Un contexte énergétique favorable à l'essor du solaire
L’année 2025 marque une intensification des efforts pour atteindre les objectifs climatiques fixés par les accords internationaux. Dans ce cadre, les gouvernements encouragent le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire, à travers des incitations financières, des simplifications administratives et des objectifs nationaux ambitieux. Le coût des panneaux photovoltaïques a considérablement baissé, rendant ces projets plus accessibles et plus rentables.
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2. Des terrains inexploités devenus des opportunités stratégiques
Face à la raréfaction du foncier urbain et aux conflits d’usage dans les zones rurales, les acteurs du photovoltaïque se tournent désormais vers des terrains autrefois considérés comme peu attractifs. Friches, anciennes carrières, décharges réhabilitées ou terres agricoles en déshérence : ces espaces offrent une nouvelle marge de manœuvre, souvent à moindre coût. Pour les collectivités, c’est aussi une opportunité de valoriser un patrimoine foncier en sommeil, tout en répondant à des objectifs écologiques.
3. Des enjeux réglementaires et environnementaux à maîtriser
Cette ruée soulève néanmoins des défis. L’installation de panneaux solaires sur des zones naturelles ou agricoles sensibles peut entraîner des controverses. Les régulations doivent encadrer ces projets pour éviter une artificialisation excessive des sols et préserver la biodiversité. Par ailleurs, des contraintes techniques (accès au réseau, stabilité du sol, ensoleillement) doivent être prises en compte pour garantir la viabilité des installations.
4. Vers une diversification des modèles de développement solaire
L’engouement pour les terrains inexploités s’accompagne d’une diversification des projets : fermes solaires au sol, agrivoltaïsme (intégration du solaire et de l’agriculture), projets citoyens ou coopératifs. Cette évolution favorise une approche plus locale et inclusive de la transition énergétique, impliquant à la fois les collectivités, les entreprises et les habitants. La ruée sur les terrains délaissés pourrait ainsi catalyser une nouvelle génération de projets, plus durables et mieux intégrés dans les territoires.
La tendance 2025 confirme un tournant stratégique dans le développement photovoltaïque : l’optimisation du foncier inexploité devient une priorité pour accélérer la transition énergétique. Si cette ruée sur les terrains délaissés ouvre de nombreuses opportunités, elle impose aussi de repenser les équilibres territoriaux, environnementaux et sociaux. Pour qu’elle profite à tous, cette dynamique devra s’accompagner d’une gouvernance rigoureuse, de règles claires et d’une vision à long terme.
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