Solaire, Éolien, Stockage, Digital : La Nouvelle Alchimie de l’Énergie Renouvelable en Afrique
Découvrez comment la combinaison solaire, éolien, stockage et digital révolutionne les projets d’énergie renouvelable en Afrique et ailleurs.
Découvrez comment la combinaison solaire, éolien, stockage et digital révolutionne les projets d’énergie renouvelable en Afrique et ailleurs.
La transition énergétique s’accélère partout dans le monde, et l’Afrique ne fait pas exception. Face aux besoins croissants en électricité et aux enjeux climatiques, une combinaison s’impose de plus en plus dans les projets énergétiques : solaire, éolien, stockage et digitalisation. Un cocktail gagnant qui redéfinit les standards de performance et de compétitivité. Décryptage en quatre volets.
Le solaire photovoltaïque a longtemps été la star des énergies renouvelables grâce à sa baisse fulgurante de coûts. Mais en 2024, cette tendance s’essouffle. Selon le dernier rapport de l’IRENA (Renewable Power Generation Costs in 2024), le coût de production du solaire a même légèrement augmenté de 0,6 %.
Cela ne signe pas son déclin, bien au contraire. Le solaire reste un pilier incontournable, mais il entre dans une phase de maturité technologique. Pour rester compétitif, il doit désormais s’associer à d’autres technologies, notamment le stockage et la digitalisation, pour maximiser la stabilité et la valeur de l’énergie produite.
De son côté, l’éolien terrestre voit aussi ses coûts progresser légèrement (+3 % en 2024). La variabilité de cette ressource naturelle rend son intégration au réseau complexe. Pourtant, bien couplé au solaire, l’éolien permet de lisser la production d’énergie sur la journée ou la saison.
Mais c’est grâce à des projets hybrides intelligents, combinant plusieurs sources d’énergie et des outils numériques, que l’éolien révèle son plein potentiel. Une tendance qui séduit de plus en plus de développeurs en quête de solutions robustes et durables.
C’est peut-être la plus grande révolution des dix dernières années : entre 2010 et 2024, le coût du stockage à grande échelle a chuté de 93 %. De quoi faire rêver. Le prix est passé de 2571 à seulement 192 dollars par kilowattheure.
Mais attention aux fausses promesses. Dans plusieurs pays, comme la Chine, une part importante des batteries installées restent sous-utilisées, faute de régulation claire ou d’infrastructures adaptées. Selon le Financial Times, jusqu’à 30 % de l’électricité renouvelable est parfois perdue, faute de pouvoir être injectée dans le réseau à temps.
Le numérique devient la colonne vertébrale de cette nouvelle génération de projets. Grâce à l’intelligence artificielle, aux capteurs connectés et aux plateformes de pilotage, les opérateurs peuvent prévoir la demande, optimiser l’intermittence, et améliorer l’intégration au réseau.
Mais cette transformation numérique est aussi techniquement complexe. Une étude de la Technical University of Denmark (DTU) souligne que l’optimisation à grande échelle dépend fortement des réalités locales — de la consommation à l’infrastructure. Il ne suffit donc pas d’avoir les bons outils : il faut aussi le bon écosystème.
Les projets hybrides deviennent la norme pour les appels d’offres énergétiques modernes. Leur avantage ne réside plus uniquement dans le coût par kilowattheure produit, mais dans leur capacité à fournir une énergie pilotable, prévisible, et adaptable aux contraintes du réseau.
Le message est clair : pour réussir la transition énergétique, notamment en Afrique, il ne s’agit plus de parier sur une seule technologie, mais de construire une synergie cohérente entre le solaire, l’éolien, le stockage et la digitalisation. Une combinaison prometteuse, encore perfectible, mais déjà en train de dessiner le futur de l’énergie.
Nous étudions gratuitement votre demande et vous apportons une réponse dans les 48h.
Nous vous posons les bonnes questions pour vous trouver le bon partenaire.